Copacabana, sa courbe généreuse, ses plamiers, son animation folle les weekends et soirs d'été et ses ... 4 favelas ! La plage la plus connue du Brésil mérite qu'on s'y attarde un peu plus que pour les plaisirs du sable chaud! Nous irons au sommet de la colline de Babilonia en passant par la favela de Chapeu Mangueira et Babilonia, l'occasion pour moi de vous expliquer l'histoire, l'architecture et l'organisation de cet habitat si typique de Rio. La partie en forêt dure une trentaine de 30 minutes. De là haut, un superbe point de vue donne sur la baie de Guanabara d'un côté, et de l'autre, sur les 4km de la plage de Copacabana.
Lieu de rdv : Poste de Secours numéro 1, plage de Leme
Horaire : 10h ou 14h
POURQUOI VISITER UNE FAVELA ?
La favela... Ce mot brésilien attire et/ou éloigne les touristes. Les favelas sont le résultat de plusieurs décennies de laxisme de la part des responsables politiques brésiliens, incapables de prévoir des immeubles sociaux pour loger les classes populaires. Les habitants des favelas vivent tous en situation irrégulière, ils n'ont pas de documents de propriété, ayant envahis un terrain qui ne leur appartient pas. Il existe des favelas dans toutes les grandes villes brésiliennes. On en compte 950 à Rio de plus ou moins grande taille, ce qui représente 22% des Cariocas, soit 1.3 millions de personnes.
La favela souffre de grands préjugés à l'étranger mais surtout au Brésil. Si les gens y sont pauvres, ils n'y sont pas misérables pour autant, ni malheureux. Ils travaillent, ils étudient, ils se divertissent... Malgré les mauvaises images véhiculées par les médias, la favela n'est ni un Bidonville ni une zone de non droit. Je souhaite vous faire découvrir cet univers unique, dynamique, plein de vie et de chaleur humaine, loin d'un tour voyeuriste. L'atmosphère communautaire vous plonge dans l'ambiance d'un village en plein centre de la grande ville. La favela, c'est un art de vie purement brésilien qui diffère totalement des ambiances "classiques" de Copacabana ou Ipanema. La particularité de Rio est que les favelas existent dans tous les quartiers, y compris les plus riches, car celles-ci ont poussé sur les flancs des collines disséminées aux quatre coins de la ville.
Si vous désirez bien saisir les enjeux et les contrastes de la société brésilienne, un tour dans une favela s'impose. La favela est souvent vue comme le verso de la carte postale de Rio, mais peut être qu'après cette expérience, vous en ferez le recto !
Je me sens personnellement très à l'aise dans les favelas. Je vis moi même dans une petite favela tranquille du quartier de Santa Teresa, le Pereirao, où j'ai monté une maison d'hôtes de 7 chambres avec 3 amis : la Casa 48 (www.casa48rio.com).